Darkness and Light [Terminée]

Bonjour, je suis Iana Sophia Constantin, j’ai 34 ans et je suis Sorcière sang pure. Je suis originaire de De Russie par mon père et des Etats Unies par ma mère ; mes études à Durmstrang m’ont amené(e) à devenir un(e) Auror en tant que Spécialisé dans la traque des mages noirs. J’ai pour ambition de D'être la meilleure dans mon travail et éradiquer les mages noirs. .

Je me nomme Iana Sophia Constantin, je suis née à Minsk sur les terres glaciales et durs de Russie. Mon père Viktor Constantin était connu dans notre pays pour être un redoutable et implacable mage noir qui servit longtemps les desseins de Gellert Grindelwald. De ce que je sais de ma famille, il n'y a jamais eu le moindre mélange avec des impurs. Je suis enfant unique et donc la seule héritière de la grande famille Constantin. Dès ma naissance, je fus l'objet de toutes les attentions. Ma mère cédait à tous mes caprices, alors que mon père froid, dur et calculateur, m'inculquait les valeurs de notre sang, afin de faire de moi une future grande dame ! Ses valeurs cruelles et étriquées, je les fis mienne durant mon enfance jusqu'à ce que je comprenne enfin la vraie valeur de la magie.

Ma mère étant Américaine, lorsque je fus en âge d'entrer dans une école de magie, deux choix s’offrirent à ce moment-là à ma famille, sois m'envoyer à l'école Américaine de magie d'Ilvermony, sois celle de Durmstrang. L'école slave étant plus proche des valeurs familiale, le choix se porta bien évidemment sur Durmstrang où mon père savait que j'aurais l'enseignement digne de mon rang. Ma scolarité se fit sans grand heurte. Élève assidue et studieuse, j'excellais sans grands efforts dans à peu près toutes les matières. Solitaire et peu enclin à me mêler aux autres élèves, mes joies et divertissements, je les trouvais dans l'apprentissage. J'avais et j'ai toujours aujourd'hui une grande soif d'apprendre. L'enseignement de la magie noire, des duels et de la legilimencie matière prédominante à Durmstrang, furent pour moi un véritable plaisir et une source de satisfaction inépuisable. À l'âge de 14 ans, je voulus en apprendre encore plus en étudiant l'art de la métamorphose et plus précisément celui de l'animagi. Je mis deux longues années à pourvoir enfin à force de persévérance et de travail acharné pouvoir me transformer en louve noire. Je gardais d'abord cela secret, mais je fus surprise en pleine transformation par une élève qui me dénonça sur-le-champ à la direction de Durmstrang ce qui m'obligea à me déclarer auprès des autorités. Ce fut mon seul désaccord avec l'école de magie. J'ai d'ailleurs failli être renvoyé de l'école pour usage abusif de la magie, mais mon père intervint auprès de conseil de l'école et me sauva la mise et par la même mes études. Je fus diplômée l'année suivante avec les honneurs et je retournais donc chez moi où la vie familiale était toujours aussi dure et autoritaire, tenue d'une main de fer par mon père.

J'appris dés mon retour à la maison que j'étais promise comme toute bonne sang pur à un mariage arrangé. J'étais évidement réticente à l'idée d'épouser un homme dont je ne savais rien, mais j'acceptais néanmoins de me plier sachant très bien que dans le cas contraire mon père me renierait ce qui ferait de moi une paria auprès des autres membres de ma famille et de la société sorcière. Par miracle, le mariage n'eut pas lieu, mon fiancé trouva la mort mystérieusement quelques semaines avant la date fatidique de notre union. Je n'ai jamais su ce qui était arrivé, tout ce que je sais c'est que sa mort fut brutale et demeure encore aujourd'hui inexpliquée...

Mage noir au service de Grindelwald, mon père m’entraîna par la suite dans son sillage et j’enchaînais avec lui les méfaits jusqu'au jour de mes 20 ans où ma vie bascula. Lors d'une campagne de terreur des moldus et sang de bourbes habituelles, mon père avait prévu pour moi une initiation à laquelle je n'avais aucune chance d'échapper. Nous parcourions les maisons vêtues de nos capes et de masques, nous imposions nos marques sur les corps endoloris des moldus, nous détruisions leurs habitats, puis nous repartions vers une autre maison. Des actes ordinaires en sommes jusqu'à la dernière maison. Tout commença comme pour les autres jusqu'à ce que mon père aille trop loin et que les tortures se changent en mises à mort d'un homme et d'une femme. D'abord dubitative, je ne compris pas de suite ce qui se passait jusqu'à ce que mon père m'ordonne d'en finir moi-même avec le jeune garçon de la famille. Mon regard croisa le sien alors que ma baguette était pointé droit sur ses yeux bleus et larmoyants et je compris à ce moment-là que je ne pourrais pas aller jusqu'au bout. Ma baguette se baissa et pour la première fois de ma vie j'exprimais mon désaccord à mon père. Celui-ci me repoussa alors rageusement prêt en finir avec l'enfant et là je ne sais pas ce qui me pris, ma main se leva et le sort verdoyant en sortie s’abattant droit sur mon père. Ma tête était douloureuse, je m'écroulais ensuite au sol et puis ce fut le noir.

La douceur de deux mains froides me ramenèrent à la conscience. Mes yeux se ré-ouvrirent et tombèrent à cet instant là sur le petit garçon que je venais de sauver. Dans ses yeux brillait un mélange de douceur et de tristesse. Je me relevais. Le corps de mon père était toujours là tout proche de celui des parents du jeune garçon. Je décidais d'abandonner le corps de mon père dans la maison, je tendis ma main au petit garçon qui la saisie et ensemble nous sortions de la macabre demeure. Je mis ensuite le feu à la demeure de l'enfant puis je retournais en transplanant chez moi le laissant seul face au brasier.

Pour tout le monde mon père avait disparu. Jamais je ne révélais la vérité à qui que ce soit sur ce soir-là, je continuais ma vie comme ci de rien était, comme ci rien n'avait changé mais pourtant tout avait changé ! Plus le temps passait, plus je méprisais ce qu'était ma famille. Leurs paroles, leurs actes me répugnaient toute entière ! Je ne supportais plus leur présence, tant et si bien que je partis du domicile familial pour rejoindre les États Unis où je suivais le cursus complet afin de devenir Auror.

Une fois mon diplôme obtenu et mes capacités jugés à la hauteur de l'emploi, je fus engagée dans l'équipe du plus grand de tous les Aurors, Percival Graves ! Avec lui je découvris de vraie valeur étique et je pris conscience que les sorciers avaient un vrai devoir de protection et que la magie n'était pas que destructrice, mais qu'elle pouvait servir le bien et de plus haute valeur que celle égoïste de l'obtention du pouvoir ! Il m'apprit à perfectionner mes grandes capacités en magies sombres et c'est lui-même qui m’orienta vers ce qui est aujourd'hui ma spécialité, la traque des mages noirs ! Rien n’expira jamais mes actes passé, mais je ferais tout pour rééquilibrer la balance. Des plans de Grindelwald je n'en ai jamais rien su, mon père gardant pour lui ses secrets. J'ai néanmoins contribué à arrêter certains des anciens alliés de mon père et de ça j'en suis très fière.