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 Le XXème siècle en Europe.

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Eidel Warszawski

Eidel Warszawski
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MessageSujet: Le XXème siècle en Europe.   Le XXème siècle en Europe. EmptyLun 28 Nov 2016 - 12:21

Le XXème siècle en Europe
Do you know anything about the wizarding community?



1900 - 1914 : la Belle Époque


En ce début du XXème siècle, les populations sont insouciantes, optimistes et rythmées par des nouvelles inventions et améliorations de vie. C’est surtout une période de paix ; le dernier conflit remontant à la guerre franco-prussienne en 1870 (c’est d’ailleurs à la suite de la défaite de la France que l’Alsace et la Lorraine deviennent allemandes). Les pays se modernisent bien qu’il y ait des disparités entre les milieux ruraux et urbains. Dans les grandes villes, les habitations s’équipent de l’eau courante et du gaz ; l’électricité se répand également. Dans les campagnes, par contre, les améliorations se font plus lentes et au début du XXème siècle, il est rare de trouver des fermes possédants l’électrice ou même l’eau courante.

La Grande-Bretagne et l'Allemagne sont deux grandes puissances économiques et industrielles, de plus les Britanniques ont le premier empire colonial du monde. La France, l'Autriche-Hongrie et l'Italie ont développé des industries mais l'agriculture reste importante. Tandis que la Russie reste encore un pays très agricole bien qu'un effort industriel ait commencé à se développer.

Entre 1870 et 1914, l’Europe connait une vague d’innovation exceptionnelle. C’est l’époque de la foi dans le progrès, l’âge d’or des expositions universelles, de l’internationalisation. Dans certains pays comme la France et l’Allemagne, on assiste à une baisse considérable du temps de travail ouvrier avec un augmentation des salaires. Les moyens de transports se modernisent notamment grâce aux métros, tramways et à l’automobile voir aux paquebots qui assurent le transport des migrants. Mais il faut aussi penser moyens de communication avec le télégraphe, l’aéropostale et le téléphone. L’hygiène s’améliore dans les grandes villes grâce à l’électricité, on voit l’apparition de médicaments de synthèse (l’aspirine).

Bien évidemment, la vie sera différente entre une famille bourgeoise vivant au coeur d’une grande ville et celle d’une famille de fermiers ou bien d’ouvriers. Il faut aussi prendre en compte les différences dans un même pays. En effet, on ne vivra pas de la même façon dans le sud-ouest de la France et dans le nord-est. Un fermier anglais n’aura pas le même mode de vie qu’un fermier russe.
Il faut savoir qu’en ce début du XXème siècle, tous les enfants ne sont pas scolarisés et beaucoup travaillent, notamment dans les champs ou dans les mines. Il existe bien des lois comme celle Ferry en France, promettant la gratuité de l’école pour tous mais les salaires de misères des mineurs font que les enfants sont plus souvent envoyés au travail pour aider à subvenir aux besoins de la famille plutôt qu’à l’école. L’instruction reste un privilège, surtout l’enseignement supérieur.
L’espérance de vie n’est pas non plus la même entre bourgeois, fermiers, mineurs etc. Beaucoup de facteurs entrent en cause mais au début des années 1900, l’espérance est d’à peu près de quarante-cinq ans.
Les accouchements se font principalement à domicile avec l’aide d’une sage-femme, les hôpitaux au début du XXème siècle n’ont pas un franc succès à cause des croyances populaires qui ont la vie dure. Car qu’on se le dise, les conditions sanitaires ont évolué (notamment avec la production en masse de phénol, un antiseptique puissant), l’hygiène est maintenant fortement prise en compte mais environ 50% des femmes préfèrent accoucher chez elles. Cela a évidement un impact sur la mortalité infantile, les sages-femmes n’étant pas équipées lors d’un accouchement présentant des complications.
En parlant des accouchements, abordons brièvement la situation des femmes. Celle-ci n’est pas particulièrement enviable ; on considère que la place d’une femme est à la maison à élever les enfants et s’occuper du domicile. Les disparités hommes-femmes sont importantes, les garçons ont droit à des apprentissages ou des études tandis que les filles en sont privées. Pas de revenus, la femme est entièrement dépendante de son époux ou de son père avant son mariage. Celles qui ne se rangeaient pas dans cette case étaient mal-vues et qualifiées de « femmes de mauvaise vie ». Il existe bien évidemment quelques exceptions au niveau des études supérieures mais là encore, c’est un combat de longue haleine, la société patriarcale voyant d’un mauvais oeil l’arrivée des femmes à l’université et dans les métiers réservés aux hommes.

population européenne:

L'entrée en guerre en bref :

Le 28 juin 1914, François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche est assassiné à Sarajevo par deux nationalistes serbes. Encouragée par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie lance un ultimatum à la Serbie l'obligeant à accepter la participation d'enquêteurs autrichiens pour mener l'enquête sur l'assassinat de l'héritier. Comme la Serbie refuse, l'Autriche-Hongrie lui déclare la guerre le 28 juillet 1914. Le « jeu » des alliances précipite les pays européens dans la guerre : la Russie, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs troupes. L'Italie ne s'engage pas dans la guerre prétextant un manque d'organisation.

La carte de l'Europe avant la guerre:

1914 - 1918 : la Grande Guerre.


En cette fin 1914, la mobilisation générale est forte. Beaucoup de jeunes hommes se portent volontaire (en plus des mobilisés d'office) pour cette guerre et tous sont enthousiastes. On pense que ce sera une guerre rapide qui sera facilement gagnée. Hélas, c’est toute une génération qui servira de chair à canon dans les tranchées et qui sera sacrifiée. La « Grande Guerre » a été un véritable traumatisme. Lors de cette guerre, plusieurs évènements majeurs sont survenues comme la révolution russe, le génocide arménien ou encore la grippe espagnole, augmentant considérablement le nombre de morts. C’est une guerre nouvelle, celle des tranchées, de l’immobilisme, avec l’arrivé des premiers véhicules blindés motorisés, les aéronefs puis les avions ou encore l’utilisation d’armes chimiques (gaz lacrymogène, « moutarde » etc).

La vie à l’arrière n’est pas de tout repos. Sur tous les fronts de la Grande Guerre, les populations sont exposées aux bombardements mais aussi aux pillages, viols et exécutions exercées par les troupes d’invasion. La guerre coûte chère et l’économie chute rapidement avec comme effets, l’inflation des prix alimentaires, les tickets de rationnement, grèves à répétition.
Se met en place une forte censure. Ce qu’il se passe sur le front ? Personne ne le sait vraiment ; les journaux publient ce qu’on leur dicte et les lettres des soldats sont également passées sous la censure.

Avec la forte mobilisation, se pose un problème dès août 1914 : comment continuer à faire marcher l’économie ? La réponse est toute simple : les femmes. Elles sont appelées à suppléer la main d’oeuvre masculine mobilisée au front. Elles deviennent essentielles dans les campagnes pour assurer la production agricole nécessaire à l’alimentation du front et de l’arrière. Les femmes sont également présentent dans les usines d’armements, de métallurgie et de chimie. C’est maintenant à elles de subvenir entièrement aux besoins de leur famille en l’absence du mari parti au front. Il ne faut pas non plus oublier toutes les jeunes femmes qui se sont engagées volontairement auprès de la Croix Rouge pour être formées au poste d’infirmière et envoyées dans les hôpitaux militaires du front et de l’arrière.
Les enfants et adolescents ne sont pas en reste. Un fort endoctrinement à lieu, on leur apprendre à détester l’ennemi qui sera décrit comme inhumain, à l’égal d’une bête. L’école est le premier véhiculeur de cet endoctrinement. Les enfants se retrouvent mobiliser pour l’effort de guerre et de jeunes adolescents (ou adolescentes) se retrouvent dans les champs et usines pour subvenir aux besoins de l’état.

La ligne de front 14-18:

1918 - 1920~ : les séquelles de la Grande Guerre.


Après quatre années d’horreur, l’Empire Allemand et ses alliés sortent perdants d’un guerre qui aura essoufflé le monde entier. Les pertes humaines de la Première Guerre mondiale s'élèvent à environ 18,6 millions de morts. 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions pour les civils. Le bilan est terrible. La guerre va entraîner des séquelles psychiques. S’ajoutent aux graves séquelles psychiques et sanitaires : gueules cassées, trauma psychologiques, le choc et contre-choc de la grippe espagnole qui a fait entre 20 et 50 millions de morts
Les dépenses de guerre pèsent fortement sur le budget des États qui tentent de faire face à leur lourd déficit en appliquant diverses méthodes : l’emprunt public (en Allemagne), l’augmentation des impôts directs (Royaume-Uni), l’émission d’emprunts publics et l’augmentation de la circulation monétaire (Italie et France).
Cette guerre est suivie d'une crise de reconversion de l'économie de guerre (1920-1921) puis d'une puissante expansion des années 1920 qui masque un commerce international peu dynamique (le déficit démographique et l'inflation dus à cette guerre entraînent une surproduction industrielle, les crises monétaires d'après-guerre font que cette expansion repose sur des bases financières malsaines), préparant ainsi la crise de 1929.

Après la guerre, quatre empires s’écroulent :

l’Empire Allemand qui à l’issue du traité de Versailles perd 1/7 de son territoire : outre l’Alsace et la Lorraine déjà restituées à la France et Eupen et Malmédy rattachés à la Belgique, l’Allemagne perd à l’est la Posnanie et une partie de la Prusse-Orientale pour permettre la recréation de la Pologne ; la Haute-Silésie est partagée entre la Pologne et l’Allemagne. L’Allemagne devra payer les réparations avec une dette qui s’élève à 132 milliards de marks-or.
L'Empire russe est devenu la Russie communiste, ne retrouve pas les territoires cédés au traité de Brest-Litovsk : les pays baltes et la Finlande deviennent indépendants. L’ouest de la Russie est attribué à la Pologne – plus exactement la Pologne indépendante reconstituée récupère ses territoires qui avaient été jadis conquis par les empires de Russie, de Prusse et d'Autriche
L’Empire austro-hongrois est quant à lui démantelé - avec la naissance d’une Autriche, d’une Hongrie et d’une Tchécoslovaquie. Le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, qui deviendra la Yougoslavie, est constituée de l’union du Royaume de Serbie avec l’État des Slovènes, Croates et Serbes et le Royaume de Monténégro.

carte d'Europe en 1918:

De 1918 à 1919, la pandémie de la grippe espagnole a été, avec un peu plus de 30 millions de morts, la première grande pandémie de l’ère moderne. La Première Guerre mondiale a de toute évidence, favorisé le développement de cette pandémie d'autant plus que cette grippe « espagnole » était très contagieuse. L'absence d'antibiotique (qui n'aurait pas stoppé la maladie virale mais seulement les complications bactériologiques) fut également déterminante.

1920 - 1929 : les Années Folles


Les Années folles désignent les années vingt, c’est une période d’intense soulagement et de libération après de longues années d’un conflit qui a mobilisés toutes les forces du pays, de longues années d’austérité économique. Le sentiment se développe qu’après la « der des der », la Belle Epique est révolue et qu’une nouvelle période, période, peut-être porteuse des solidarités et des mutations qu'avait fait naître l'effort de guerre, allait commencer.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’Europe est entrée dans une phase de croissance dans vers 1925-1926.  La France, grâce aux investissements étrangers, connut alors une hausse rapide de sa production industrielle et son commerce devint excédentaire. Soumise au paiement de très importantes indemnités de guerre, l'Allemagne plongea dans une faillite économique au début de la décennie (effondrement de la monnaie et inflation considérable). Grâce aux énormes prêts consentis par les banques américaines, elle parvint ensuite à retrouver la croissance. Le Royaume-Uni, quant à lui, est confronté à l'inadaptation de son appareil industriel, désormais dépassé, et ne parvint pas à retrouver l'équilibre économique au cours des années 1920. Le pays fut secoué par une forte agitation ouvrière qui atteignit son apogée lors de la grève générale de 1926.

Les Années Folles sont également et avant tout un phénomène culturel qui est marqué par la créativité et l’exubérance dont l’épicentre européen est surtout Paris où se rassemblent toute une bohème cosmopolite de peintres, de sculpteurs, de photographes et de modèles, ainsi que de nombreux écrivains, dont ceux du mouvement surréaliste et les Américains de la « lost generation ». Ces derniers, parfois entrés en contact avec l'Europe à l'occasion de la guerre, comme Ernest Hemingway, trouvent à Paris un dépaysement et une liberté de ton que ne leur offre pas l'Amérique de la prohibition, et participent à l'influence de la culture nord-américaine sur la  l’Europe. Paris devient, pour certains, le centre des plaisirs et d'une vie au luxe ostentatoire, où le goût de l'excentricité se conjugue avec celui de la nouveauté, qui fait le succès du jazz et du charleston.
Période de forte expansion économique, les Années folles s'achèvent sous les coups de la grande crise de 1929 qui marque le début d'une période de repli et de la fin de l’insouciance.

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