we are only as strong as we are united, as weak as we are divided (albus)

Bonjour, je suis Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, j’ai quarante-sept ans et je suis un sorcier de sang-mêlé. Je suis originaire de l'Angleterre, dans un petit village appelé Terre-en-Lande ; mes études à Poudlard en tant que Gryffondor m’ont amené à devenir un membre de l'éducation en tant que professeur de métamorphose. J’ai pour ambition de lutter contre les discriminations envers les moldus/nés-moldus, renouer les liens avec mon frère, devenir directeur de Poudlard, trouver la pierre de résurrection pour m'excuser auprès de mes parents et de ma petite sœur et posséder ma propre carte de chocogrenouille (probablement en révolutionnant l'art de la métamorphose).

Albus tourne en rond dans son bureau à la décoration surchargée, écoutant distraitement le chant pourtant magnifique de Fumseck qui s'égosille à quelques mètres de lui. Le front barré de rides naissantes, il murmure des mots incompréhensibles, les pans de sa robe de sorcier voletant derrière lui dans une danse endiablée. Excédé par ses mouvements circulaires, le phénix s'envole de son perchoir pour se poser sur la pensine en marbre de son maître, libérant de sa gorge un cri mélodieux. Albus se tourne vers lui, un petit sourire sur ses lèvres fines. Evidemment, Fumseck. L'homme s'approche de l'objet et attrape sa baguette magique de sa poche avant de la poser contre sa tempe. Elle aspire un filament argenté qu'il dépose délicatement sur la surface liquide alors qu'il penche son visage dessus pour plonger dans ses souvenirs. Il voit d'abord le visage de ses parents, Perceval et Kendra, puis ceux d'Abelforth et d'Ariana, son frère et sa sœur. Dans la pensine, les drames s’enchaînent rapidement. L'arrestation de son père après le meurtre de moldus, tortionnaires de sa princesse, la magie incontrôlable de cette dernière, la mort de sa mère et finalement, le point culminant de sa souffrance, celle d'Ariana. Un accident aux yeux de certains, un meurtre aux yeux des autres, chacun donne sa propre version de l'histoire sans vraiment en connaitre les détails. Pour Abelforth, c'est à cause d'Albus qu'elle est morte, touchée par un sortilège perdu. Mais encore aujourd'hui, personne ne sait qui est vraiment responsable et quelle baguette magique est à l'origine de ce drame. Parfois, le sorcier se surprend à accuser Gellert, dans l'espoir d’atténuer sa culpabilité. La vérité c'est qu'Albus est peut-être l'assassin de sa sœur. Et même s'il ne l'est pas, il est coupable d'avoir laissé Gellert entrer dans sa vie et dans son cœur, coupable de l'avoir aimé plus que de raison. Parce que plus qu'un meilleur ami avec qui il comptait dominer le monde, Gellert était son âme sœur, celui qui lui permettait d'être lui-même et qui lisait en lui comme personne d'autre. Une relation pourtant basée sur le mensonge et la soif de pouvoir. Pour le plus grand bien, une invention d'Albus, ils étaient prêts à sacrifier aussi bien les moldus que les sorciers, dans le seul but de gouverner. Deux dieux aux pouvoirs prodigieux, deux dictateurs en puissance, deux adolescents au rêve destructeur, deux gosses liés par une même idéologie. Aveuglé par ses sentiments, Albus s'est perdu dans les discours de Gellert. Sa voix, était comme de l'or liquide qui dévastait tout sur son passage. Ses yeux, des diamants auxquels il était incapable de résister. Ses lèvres, les portes du paradis. Un diable tentateur au visage d'ange. Pour lui, Albus était prêt à tout sacrifier, un comportement qu'il regrette amèrement aujourd'hui. La mort de sa sœur et l'éloignement de son frère sont des prix qu'il ne comptait pas payer pour l'amour de Gellert. Au final, il n'a rien gagné dans toute cette histoire sinon la solitude, la souffrance et le dégoût de sa propre personne. Pour le plus grand bien, par amour, parce qu'il en était capable, autant de mots pour justifier ses erreurs passées. Tout avait si bien commencé pour lui, pourtant. Son entrée à Poudlard, l'admiration de ses professeurs pour ses prouesses magiques, sa réputation d'élève brillant, sa nomination au poste de préfet de Gryffondor puis de préfet-en-chef, tant d'exploits censés le guider sur le chemin de la grandeur. Mais il s'est trompé de route, se perdant dans le labyrinthe de ses sentiments incontrôlables. Il voulait vivre pour lui, sans se soucier de sa famille, pour une fois. Est-ce de l’égoïsme que de vouloir être heureux ? C'est ce que pense Abelforth, en tout cas. Son petit frère ne lui parle plus depuis l'enterrement d'Ariana. Entouré de ses rares amis, Albus n'a pas élevé la voix durant toute la cérémonie. Il est resté silencieux quand Abelforth a commencé à lui crier dessus, hurlant qu'elle était morte à cause de lui. Et il n'a pas bougé quand le poing de son frère s'est écrasé sur son visage vide de toute émotion, brisant son nez sous la violence du coup. Albus était ailleurs, dans un monde où Ariana et sa mère étaient encore vivantes, où son père lui chuchotait qu'il était fier de lui et où Gellert l'embrassait tendrement dans le cou, seulement coupable de l'aimer en retour. Alors Albus a quitté Godric's Hollow sans se retourner, partant à Londres pour reconstruire sa vie loin de tous les mauvais souvenirs liés à cet endroit maudit. Et puis le sable s'est écoulé dans le sablier, un peu trop rapidement à son gout. Aujourd'hui, il est professeur de métamorphose à Poudlard, un endroit qu'il aime plus que tout au monde. Si son ambition future consiste à prendre les rennes du château, il se plait pour l'instant à inculquer à ses élèves des qualités et des valeurs essentielles à ses yeux. Il n'a pas hésité à proposer aux étudiants de Durmstrang concernés par la politique pro sang-pur de l'école à venir se réfugier à Poudlard, leur offrant la protection d'une équipe tolérante et bienveillante, dont il est la lance de fer. Il sait que Gellert est là, quelque part dans l'ombre, à attendre que son heure sonne pour imposer sa vision d'un monde qui lui est propre. Il sait aussi qu'un jour viendra ou il devra s'armer de courage et s'opposer à lui. Albus connait la puissance de son ancien ami, son ambition et ses capacités magiques, suffisantes pour dévaster tous ses ennemis. Le duel s'annonce mémorable, historique. Le bien contre le mal, Poudlard contre Durmstrang, la magie blanche contre la magie noire, le cœur contre l'esprit, le feu contre la glace et la plume de phénix contre le crin de sombral. Albus Dumbledore contre Gellert Grindelwald.

Félicitation à toi, Albus Dumbledore. Tu fais officiellement partie des membres de l'éducation.

Et bah c'était très cool tout ça. Ton style passe parfaitement avec le personnage, et t'arrives à rendre le tout intéressant même pour moi qui suit très familier avec l'histoire racontée. Pareil pour les différentes descriptions, ça se lit super bien.
Au niveau de ce qui est raconté, aucun problème de mon côté puisque tu demandais. J'te valide donc avec plaisir !

Avant de pouvoir totalement rp parmi nous, n'oublie surtout pas d'aller faire recenser ton avatar, ton métier, ton patronus si tu le maîtrises et ta capacité spéciale si tu en as une. Après cela, tu vas enfin pouvoir commencer à jouer !
Nous t'invitons chaudement à aller poster ta fiche de lien ainsi que ta fiche de rp. Tu peux aussi te préparer un sujet au Bureau de Poste des Hiboux si tu veux que les autres t'envoient de petites lettres. Si tu te poses encore des questions sur l'univers, n'hésite pas à jeter un nouveau coup d’œil aux Annexes ou même à contacter un membre du staff si la réponse à tes questions ne s'y trouve pas.

Une nouvelle fois bienvenue à toi,