Contexte politique en Asie.

En Asie la situation est semblable à celle de l'Europe. Les idées révolutionnaires font apparition un peu partout et les différents Gouvernements y répondent d'une façon ou d'une autre. De manière générale, l'autorité sorcière se place contre ces mouvements rebelles et prend des mesures pour les combattre.

A partir de 1929 le Japon entreprend une politique expansionniste de plus en plus agressive. Ils possèdent la Corée, Taiwan, la Mandchourie et des territoires en Chine du Nord. Le Japon se considère comme le garant de la paix en Asie, sa politique de plus en plus militariste inquiète les sorciers d’Asie à juste raison. Le(la) directeur(trice) de Mahoutokoro désapprouve cette politique agressive mais le Ministère japonais qui fut toujours le plus sévère concernant la loi de 1692 au sujet du secret magique refuse toute intervention vis-à-vis des autres communautés sorcières. Un arrêté limite drastiquement l’entrée dans le pays, le ministre Toshiro Sugawara se montre particulièrement ferme sur ce point. Par ailleurs, le ministère japonais s’est montré plutôt bienveillant vis-à-vis des intentions de Grindelwald.

On recense actuellement en Corée des anomalies dans la magie. Quand l’armée moldue japonaise a eu pour mission de planter des piliers visant les points telluriques afin d’affaiblir la magie coréenne. Tout cela a sonné comme stupide superstition et personne n’y a véritablement cru. Cependant on constante une migration de nombreuses créatures, les Chonma notamment semblent avoir quitté le territoire pour rejoindre la Sibérie ainsi que des groupes de sorciers opposés au régime totalitaire. Certains de ces groupes devenus extrémistes se sont alliés aux rebelles mongoles et attaquent l’armée moldue, quelques civils ont également été blessé.

En Russie, l'évolution de la société moldu a eu une influence importante sur celle des sorciers. Si une démocratie était en place dans le monde magique bien avant les révolutions contre la monarchie, ce sont les idées communistes qui vont se transmettre d'un gouvernement à l'autre. La doctrine va rapidement se développer chez les sorciers, qui théorisent une application à leur situation bien particulière. Ainsi de nombreux magiciens influents commencent à penser que les sorciers ne devraient pas se cacher mais au contraire vivre en harmonie avec leurs voisins normaux. Que les deux sociétés pourraient s'entraider pour évoluer positivement. L'idée principale défendue serait de placer les moldus et les sorciers sur un pied d'égalité. Lorsqu'un grand défendeur de ces idéaux est élu à la tête du Gouvernement Magique Russe, des tentatives de contacts sont effectuées, principalement dans les campagnes. Les sorciers se présentent aux habitants moldus de petits villages et tentant de les intégrer à leur communauté.

Alors que ces premières tentatives ont un certain succès (les personnes non-magiques sont sélectionnées, on efface la mémoire de celles acceptant mal l'existence d'un monde différent, les autres rejoignent la société secrète), l'arrivée de Joseph Staline au pouvoir mettra fin à cette politique. En plus des plans d'industrialisation qui menacent l'habitat des sorciers, le moldu se lance dans une littérale chasse aux sorcières. De nombreuses familles magiques sont déportées ou exécutées, Staline voyant la société secrète comme une terrible menace pour son pays. Le Gouvernement Magique Russe décide finalement de s'exiler, avec sa population, vers la campagne profonde. Porté par une volonté idéaliste, il ne met cependant pas fin à sa politique prônant l'égalité, et de nombreux moldus les rejoignent dans la fuite. Les sorciers trouvent chez les opposants à Staline des compatriotes, et leurs permettent d'éviter la déportation en les cachant avec eux.

Une ville est créée en Sibérie, et c'est là qu'une énorme partie des sorciers vont migrer. Construite avec l'aide des moldus (et pour que ces derniers puissent y vivre), elle mélange techniques industrielles dignes de l'époque chez les humains normaux et méthodes purement magiques. Aucune limite ou distinction particulière n'est imposée, les moldus et sorciers sont libres de vivre comme ils l'entendent, et même encouragés à se mélanger. Il existe cependant des dissidents, des deux côtés. Certains ont accepté l'exile uniquement pour des raisons de survie, mais voient d'un mauvais œil cette nouvelle amitié entre les peuples. Qu'ils soient extrémistes sang-purs, ou moldus inquiétés par la magie.